Bruit Surprenant .. P't'être une nouvelle rencontre ? [LB]

Je marchais, sans vraiment savoir où j'allais. Quelquefois je m'arrêtais pour observer les environs. Le paysage changeait littéralement à chaque nouveau pas que je faisais. Peu à peu, la prairie herbeuse laissa place à un sol jonché de bouts de fer. Je devais faire attention, craignant de me blesser à chaque nouveau pas. Soudain, j'entendis des bruits de sabots derrière moi et je me retournai. Je vis vaguement la silhouette d'un cheval avait de baisser la tête, montrant inti que je ne cherchais pas à faire du mal ou à attaquer qui que se soit.

Un petit nouveau venait de poser ses sabots avec délicatesse sur le sol de fer, dû a une très ancienne coulée de lave. Peu de végétation avait poussée en ces lieux. cela ne changeais rien pour moi. J'aimais ce coin plus que tout, il était à la fois vivant et mort, attrayant et disgracieux, beau et laid. Il me correspondait et je pouvais facilement m'y dissimuler. Je n'aime pas vraiment être avec du monde. Je préfère les endroits isolés comme celui-ci. J'aimais bien aussi que l'on vienne me voir. Ce qui était chose faite en ce magnifique jour. Je m'avançais délicatement vers le nouveau venu pour ne pas lui faire peur. Je l'examinais attentivement. Je lui dis :

- Salut, à toi, nouveau cheval galopant sur les plaines de la lumière. Je me nomme Efradisielle, je suis la chef du clan de la lumière, celui des chevaux. Qui est-tu toi ? Étranger qui foule avec précaution le domaine qui est dans mon cœur et dans mes sabots.

J'étais surprise que l'étranger m'approche avec autant de précautions. Je restais de marbre et il m'annonçait qu'il était chef du Clan de la Lumière. Je m'inclinai avec précaution et respect devant mon chef.
- Bonjour. Je suis Quirshabar, guerrière du Clan de la Lumière. Tu dois être mon chef, c'est ça ?
Je détaillai du regard le cheval. Ses prunelles brillaient d'un éclat étrange, que je n'avais jamais vu, où se reflétaient courage et sagesse. J'étais impressionnée par l'impression de puissance que mon chef dégageait.

Je sentis une sorte de vague parcourir mon corps. Cela fit sur moi l'effet d'une décharge électrique. Je relevais la tête, le regard empreint d'une résolution nouvelle. Je savais que pour chaque moindre organisme vivant, vivre ici était un combat. Un combat que j'étais décidée à mener, jusqu'à la fin. Jusqu'au bout. Mon chef me dit :
- Ne perd pas espoir. Tu finiras pas retrouver le bonheur sur cette terre et peut-être de la façon dont tu n'y attend pas. Ton père est vieux mais vivant. Il vit quelque part sur les plaines des chevaux anciens. Au nord des plaines des lumières. Je me souviens encore de son arrivée comme si c'était hier.
Je sursautai. Mon père, ici ? Je reculai d'un pas et posait un regard interogateur sur la jument. J'essayais de parler, de dire un mot, mais je n'y arrivais pas.

- Tu ne me crois pas, je le vois dans tes yeux. Tu as tort parce que c'est la vérité. Ton père est ici ou en tout cas dans les plaines des chevaux anciens. Il coule encore des jours heureux mais il n'en as plus pour longtemps. Il aurait aimé que tu aille le voir une dernière fois il a plein de choses à te raconter. Si tu veut aller le voir, marche pendant 5 jours vers le nord, à partir d'ici. Il n'y a que toi pour prendre la décision d'aller ou non le voir.

J'attendais patiemment une réponse quelconque de sa part. Même si elle n'était pas formulée avec des mots.

Mon chef me dit :
- Tu ne me crois pas, je le vois dans tes yeux. Tu as tort parce que c'est la vérité. Ton père est ici ou en tout cas dans les plaines des chevaux anciens. Il coule encore des jours heureux mais il n'en as plus pour longtemps. Il aurait aimé que tu aille le voir une dernière fois il a plein de choses à te raconter. Si tu veut aller le voir, marche pendant 5 jours vers le nord, à partir d'ici. Il n'y a que toi pour prendre la décision d'aller ou non le voir.
Je baissai la tête, soufflai sur le sol. Une brindille d'herbe s'éleva, et je la suivis des yeux jusqu'à ce qu'elle aille se poser sur l'eau du ruisseau. Elle partit, emportée par le courant. Elle partit ... Vers le nord. Je relevai la tête et soutenai le regard de la jument, signe de ma part d'une résolution nouvelle. Et je disais, d'une voix plus froide que je ne l'aurai voulu :
- J'y vais.

- Tu as pris le bon choix vas-y. Sache que si tu as besoin d'aide il te suffit juste de penser à moi ou de dire mon nom et je viendrais. Tu trouveras tout au long de ton voyage de quoi te nourrir et de quoi boire. Ce sera éclairer d'une lumière, le reste est encore un peu empoisonné suite à une affaire.
Je le regardais une dernière fois avant de me tourner et de partir tranquillement au pas en laissant des trainées de poudre d'or comme à mon habitude.


( tu me le dis quand je ferme le sujet)

[D'accord, mais je vais faire mon voyage et je reviens te voir après, ça te va ?]
Je détalai tandis que la jument me donnait des instructions. Je galopais vite, si vite que j'avais l'impression de voler. J'arrivai dans les plaines sans encombres en quatre jours. Comme ma chef l'avait prédit, j'avais eu assez de nourriture et d'eau pendant mon voyage. Dès mon arrivée, je reconnus mon père. Pourtant ça faisait si longtemps ... Il était allongé dans l'herbe et il hennit faiblement en me voyant arriver. Je galopais vers lui et touchait de mon nez ses naseaux. Il dit :
- Quirshabar .. Tu as tellement grandi ...
Il fit une pause et reprit :
- Ça me fait plaisir de te revoir. Tu es bien tombée en venant ici. Efradisielle est un chef noble et respectueux. Poursuis ton chemin, ma grande. Il faut réussir tout ce que tu entreprends .. Je serai toujours avec toi.
Ses yeux se voilèrent. J'attendais un instant, puis je compris tout d'un coup. Il était mort. Mon "Non" intérieur fut plus fort que la foudre. Je tournai le dos.
"Il faut réussir tout ce que tu entreprends ..."
Je partais au galop et, en six jours cette fois, je remettai les sabots là où javais rencontré Efradisielle. Un jour plus tard, je la retrouvai et me plantai en face d'elle. Je la regardai dans les yeux et lui murmurai :
- Merci, Efradisielle. Sincèrement, merci.

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