Retour au calme et changement d'idée [ Libre ]

J'avais enfin trouvé l'endroit qu'il me fallait pour me calmer.
Cela n'arrivait pas souvent que je me mette en colère mais quand j'y étais cela ressemblait à l'accumulation et à l'ajout de toutes les catastrophes naturelles qui puissent exister sur terre.
Je savais que je n'en étais pas loin c'est pour cela que je suis venue ici pour trouver le calme en moi.
Il fallait aussi que je me change les idées. J'entrais dans la rivière chaude, je fis quelques longueurs qui m'apaisèrent un peu. Puis je remontais sur la rive face au soleil pour me sécher.
Je m'allongeais sur le sable chaud, la tête sur mes antérieurs étendus devant moi. Je laissais le soleil me réchauffer.

[bon je change de personne parce que la 3ème ça me soule mdr]

Rien ne se passait vraiment comme prévue. Depuis mon arrivée à TOA, j'avais l'impression que j'avais changé, en bien. Cela contrariait fortement mes plans. J'aurais voulu partir, aller ailleurs pour achever ce maudit contrat. Mais "Vanité" m'avait fait comprendre que cela était hors de question. La marque qui brûlait sur ma cuisse me le rappelait à chaque instant.
J'avais besoin de me rafraichir, d'arrêter la morsure du feu qui calcinait ma chair. Quand j'arriva près du ruisseau, je sentis plus que je ne vis, la colère d'une créature. Digne des plus grandes colères divines. Et puis, j'aperçus Efradisielle allongée sur le sol, se laissait aller aux rayons du soleil. Je m'avança, mais pas trop et lui dis d'une voix calme:

-Quelle hargne. J'ai sentis ta rage rien qu'en arrivant ici. Qu'est-ce qui te mets dans un état pareil ?

Je fis un écart, méfiant et bus de longue gorgées d'eau.

Lazarus venait d'apparaitre près de moi.
Je l'avais senti venir mais comme ce n'était pas une menace je le laissais venir.
Il but quelques gorgées d'eau à la rivière. Il me posa une question à laquelle je répondis :

- Un des animaux de cette foret vient de m'énerver. Je suis venue ici pour me calmer parce qu'il y a du soleil et que le soleil fait partie de moi. Si je laissais ma colère m'envahir les terres de TOA n'existerait plus. En même temps je ne peut pas faire cela parce que j'ai des missions à accomplir, des missions venant des dieux. Une te concerne d'ailleurs sinon tu ne serais pas venu là. Parle moi de cette marque qui te ronge. Je connais un autre animal qui en possède une.

J'avais dit tout cela les yeux fermer, je pouvais très bien voir le monde extérieur sans les yeux ouverts.

Je souris. Ah la colère, quelle agréable sensation, enfin si j'étais encore capable de la ressentir. Je me coucha au bord de la rivière.

-Ma marque ? Ba voilà ce qui arrive quand on contrarie "Vanité", il m'a vite rappelé qu'il était le patron et que je devais faire ce pourquoi il m'avait envoyé ici. Bien que cette fois il m'a bien amoché.

J'avisa la plaie sur ma cuisse qui recommençait à saigner et grimaça.

J'ouvris les yeux et je regardais mon interlocuteur.
Je vis la marque sur son flanc, elle saignait abondamment.
Je lui demandais :
- Qui est "Vanité" et y a t il une solution pour enlever cette marque ?
Je me replongeais dans la contemplation de mon être intérieur. Cherchant à me calmer.
J'attendais une réponse de Lazarus. Ces temps-ci beaucoup de monde était mal dans leur peau.

La jument semblait se concentrer énormément pour garder son calme. Je ne savais pas qui l'avait énervé, mais il l'avait mise dans un bel état! Je regarda l'eau couler, écoutant ses clapotis contre les cailloux. J'avais l'impression de devoir raconter mon histoire encore une fois.

-"Vanité" est un démon, et non il n'existe aucune façon de soigner ma blessure. Même ta lumière ne peux calmer la douleur. Mais ce n'est rien, ça va passer.

*Ça passe toujours*, pensais-je.

Maintenant qu'il m'en parlais je me souvenais de ce démon appeler Vanité.
Hum pour un démon c'était un démon. Plutôt coriace dans son genre mais pas très rusé sauf pour ses propres affaires.
Cela me faisait de la peine qu'il est pris Lazarus dans ses filets parce que dans le fond il est un bon cerf.
Je lui demandais par curiosité :

- Je sais que je t'embête et je pense que tu vas devoir répéter ton histoire. Pourrais tu la terminée s'il te plait ? Je connais Vanité y a plein de truc que tu ne connais pas sur lui comme sur moi et ainsi que sur l'accord que j'ai fait à Vanité. Sache que ma magie peut soulagée un peu ta douleur pour quelques temps. Je sais aussi où je peut trouver Vanité. Aimerais-tu être débarrasser de cette marque ?

Elle se moquait de moi ? C'était une blague ? J'éclata d'un grand rire sonore. J'en aurais pleuré si j'avais pu. Je réussis à redevenir sérieux et repris d'une voix grave:

-Non, laisse la douleur, c'est mon châtiment pour avoir commis un grave pêché.

Je soupira, cherchant dans mes souvenirs, prêt à raconter mon histoire, encore une fois.

-J'étais normal au début, un peu solitaire oui, mais normal. Quand ma mère est morte j'ai voulu la ressusciter. Mais je ne suis pas un dieu. J'ai été envoyé en Enfer, condamné à endurer milles souffrances. "Vanité" m'a alors proposé de passer un contrat avec lui. J'étais jeune, je voulais vivre, alors j'ai accepté.

Mouai, peut être que je ne l'aurais pas fait si j'avais su. De toute façon je ne savais plus trop comment réagir, c'était quel sentiment déjà ? La tristesse ? Non, c'était autre chose. Je réfléchissais, quel sentiment devais-je mimer ?

Ba quelle important, je l'avais cherché. On fait tous des erreurs, les miennes m'ont couté plus cher.

-Mon nom. Si quelqu'un trouve mon nom, je n'appartiendrais plus au démon. Tu dois connaître cette histoire. Si tu passes un nouveau contrat, l'ancien est annulé.

Mais en même temps donner son nom, c'était se donner à un ou une inconnue. Et peut être même, se vouer à un sort bien pire que celui-là!

- Je pense que tu ne veut pas connaitre ton nom pour échapper à cela. C'est bien dommage pour toi. Mais c'est ta vie et tu fais ce que tu veut avec. Sache que si tu le veut je peut te le donner. Il faudra me trouver sur les terres des chevaux.

Je soufflais par mes naseaux. Que le monde est étrange et difficile. Et dire que je devais sauver des vies et des âmes mais je ne pouvais pas le faire sans leurs accords. Je ne voyais pas pourquoi les dieux m'avait envoyé ici pour rencontrer Lazarus. Je lui dis :

- Comment te sens tu sur ces terres ? Qu'est tu venu faire ? Si tu as des questions sur ce qui t'entoure et même sur moi, pose les. J'essayerais d'y répondre.

Je répondis, sans le moindre remord, sans la moindre gêne:

-Je suis venu ici dans le but de tuer et récupérer des âmes pour "Vanité". Je ne sais pas pourquoi il a tenu à ce que je vienne ici précisément, je crois qu'il recherche une âme en particulier. Et je pense savoir laquelle.

Ce ne pouvait être qu'elle qu'il désirait. Jument de lumière, envoyée des diux, détentrice d'une puissance sans pareil. Oui ce ne pouvait être qu'elle. Mais comment étaits-je censé la tuer ? J'étais loin d'égaler son pouvoir. Où peut être que je ne devais pas la tuer ? Dans ce cas, pourquoi la voulait-il ? "Vanité" était un cheval ? Peut être. Dans ce cas...non ça ne pouvait pas être ça.

-"Vanité", tu le connais non ? Ne serait-il pas amoureux de toi par hasard ?

- Amoureux de moi ? Peut-être. Amoureux de mes pouvoirs ? Certainement. Je ne sais pas si tu connais ou non son histoire. Mais je vais te la dire quand même. Un jour d'hiver où la froideur mordante des brises venant du nord arrivèrent à leur comble, une jument solitaire progressait difficilement dans la neige. Tous le paysage autour d'elle n'était que le blanc de la neige. Elle parcourait depuis une éternité les plaines blanches du nord. Elle n'en pouvait plus, elle n'avait pas trouvée d'abris et elle allait mettre bas. Elle découvrit un abri sommaire avec rien qu'un toit, le reste avait été emportée par la tempête. Elle s'installa confortablement et s'assoupit. Elle se réveilla quand un coup dans son ventre la prit par surprise. Le jour était levé pourtant il faisait noirs, des nuages s'amoncelaient plus loin. Elle n'eut pas le loisir de regarder les nuages venir, le travail avait commencé. Une heure plus tard, une magnifique pouliche noire venait de naitre. Elle était fatiguée, elle ferma lentement ses yeux. Dans un dernier soupir elle nomma sa fille Efradisielle. Quand elle eut prononcé son nom, un soleil d'or illumina la fille. Plus tard dans la journée, une meute passa et adopta la fille, qui grandit avec eux. Dans cette meute, il y avait un poulain nommé Vanité, il était le fils du chef. Elle, elle était la seule pouliche du clan, elle devait sans cesse prouvée sa valeur au combat, en stratégie et autre. Vanité avait vu le potentiel qu'elle possédait, il ne pensait plus qu'à lui et ne voulait pas qu'Efradisielle prenne la place comme chef de clan. Il ne pensait qu'à ses propres intérêts, il sombrait de plus en plus dans le côté noir. Un jour, un accident lui arriva, il fallait mourir sur le coup mais Efradisielle le sauva de peu. Hélas, il mourra quelques jours plus tard. Ce qui c'était passé dans la tête de Vanité le jour où Efradisielle vint le sauver nul ne le sut. Les jours passa, Efradisielle prit le commandement du clan à l'unanimité. Vanité était fou de rage mais cette émotion était contredit par celle qu'il avait dans son cœur. Le dieux des enfer lui proposa un pacte pour revenir à la vie. Sans hésitation il accepta, il devait ramener des âmes à son maitre. Il le servit quelques années avant que le monde s'en aperçoivent. Cela fit un choc à Efradisielle. Elle fut reçut chez les dieux, qui lui demandèrent de bien vouloir être leur servante et de sauver les âmes des animaux avant que ce ne soit Vanité qui les prennent pour son maitre. Efradisielle continue inlassablement cette mission. Elle en sauve de plus en plus et le dieu des morts est de plus en plus en colère mais elle s'en fiche. Vanité quand à lui n'est plus très bien vu par son maitre, il cherche quelqu'un pour le remplaçai. il a aussi lancé à la demande de son maitre, la maladie de l'oubli. Et moi il faut que je le trouve. Vanité s'efface de plus en plus du monde des esprits, il veut revenir à la lumière il sait qu'il a fait son temps. Il me cherche aussi pour que je puisse le ramener à la vie et lui faire trouver le chemin de la rédemption. Je connais les desseins dieux et ce que Vanité à endurer pendant toutes ses années était son fardeau pour ce faire pardonner. Je pense que tu as pris la place de Vanité au près de son maitre. Et moi je cherche Vanité pour qu'il annule cette maladie et pour le conduire devant les dieux. Et je sais pourquoi il se comporte de façon bien et qu'il ne fait plus ce que lui demande son maitre. Et il sait aussi qu'il ne pourra pas me tuer je suis devenue Immortelle. Je pense qu'il veut que tu m'amène à lui.

(désolé pour le roman)

[pas grave ^^]

Ce maudit démon voulait retourner à la lumière et me laisser pourrir dans les ténèbres ?
Et puis quoi encore! Mais je n'étais pas de taille à lutter contre lui. Le dieu de la mort, j'avais entendu parler de lui, dans mon clan on le vénérait.

-Pourtant, on m'a toujours appris que le dieu de la mort est bon, qu'il assainit le monde en emportant les malades et les anciens pour laisser la place aux jeunes. Mais tu me le décris comme un être malfaisant. Il y aurait des complots même chez les dieux ? Tout ça me dépasse.

Devais-je conduire la jument à mon maître ? Me rendrait-il ma liberté ? J'en doutais, quelqu'un devait continuer le lourd fardeau qu'était apporter la mort dans les foyers.

(désolé pour le double poste je sais c'est pas bien pour une modo)
* file se mettre un avertissement*

- Tu pourras dire à ton maitre que je viendrais le rejoindre. Si tu veut t'en sortir tu peut venir me voir au promontoire de lave. Je crois aussi que pour toi il serait bien de suivre le cours d'histoire que je vais donner. Il porte sur les dieux et les déesses comment mieux les comprendrent. Va au lac sombre sur la terre des chevaux.

Je le laissais réfléchir tranquillement.
Je pensais aussi qu'il allait venir, il pourrait y voire plus clair et ainsi choisir son destin plus facilement et sans être manipulé par certains dieux.
Je me levais, je m'ébrouais faisant voler ma crinière dans le vent. Et j'allais boire à la rivière.

J'hocha la tête en l'écoutant parler. Puis je la regarda et secoua ma tête, faisant tomber les feuilles prisent dans mes bois.

-Je suppose qu'un peu de culture ne me ferais pas de mal. Je viendrais.

Et sans plus de mots je repartis vers mes terres, dans l'abri des sous-bois. Cette rencontre m'avais troublé, peut être que j'avais enfin un moyen d'échapper à mon funeste destin. Mais peut être aussi que tout ceci n'était qu'un piège, une sombre farce inventée par je ne sais quel esprit malin.