Quest-ce que je viens faire ici ? [ Libre ]

Je me baladais sur les terres de TOA sans but précis. Je réfléchissais, beaucoup trop, tellement trop que mon cerveau allait finir par éclater, il commençait déjà à fumer.
Mes sabots m'avaient conduits sur cette plaine blanche. Elle n'était pas beaucoup fréquentée.
Je m'allongeais, elle me faisait penser à ma terre du Nord où tout est blanc pour l'éternité. J'avais parfois la nostalgie. Aujourd'hui c'était le cas. Que devais-je faire ?
Je pensais aussi à ma Contraste, cela faisait longtemps que l'on ne c'était pas vu. Que devenais telle ?
Je restais là à réfléchir attendant de voir si quelqu'un viendrait.

Il n'y avait que 2 endroits sur tout TOA ou la neige était toujours présente. Ces deux lieux deviendraient mon royaume, même si ce territoire ne faisait pas partie du miens, j'allais me l'apartenir.
Je galopais lorsqu'au loin, j'aperçus cette forme familière que j'aimais tant. Finalement, nous étions seuls.

Mon galop léger et silencieux déplaçait peu de neige. Je m'approcha derrière lui et je lui chuchota à l'oreille.

-Salut mon bel endormis...

J'avais sentie une présence arrivée. Je ne savais pas qui c'était;
Mais je reconnus tout de suite à la voix que c'était ma Contraste. Est-ce le fait d'avoir penser à elle qui l'as fait venir? Je ne le saurais jamais je pense.
J'ouvris les yeux. Elle se tenait là devant moi. Aussi noire que la neige est blanche.
Ce collier lui allait à merveille. Le bleu lui allait toujours.
Je lui répondis :
- Je n'étais pas endormie, je pensais. Que deviens-tu ? Je pensais que tu m'avais oublié !

Je me coucha à ses côtés déposa ma tête sur son épaule. Oublier mon Xury? Je ne penserais pas.

-T'oublier? J'pense pas... Non, j'étais juste un peu partout, j'ai pas mal finis de découvrir TOA et je me suis faite une place. Presque tous me connaissent et me respectent. Je crois que je serais bonne pour prendre une pause.

Je ferma les yeux et inspira. J'étais si bien à ses côtés mais j'avais l'impression que j'allais devoir faire attention à mes élans de libertés si je ne veux pas le perdre.

Je devais me rendre partout à la foi. Identifier les intrus, connaître leurs intentions, bonnes ou mauvaises. Et puis ne pas oublier ce pourquoi j'étais venu.
"Vanité" m'avait rendu visite hier soir, et m'avait rappeler que je lui devais obéissance. La plaie sur ma cuisse saignait abondamment. Le sang noir tachait les feuilles autours de moi. Aucune magie ne pouvait la soigner. J'avais mal. Chaque pas m'arrachait une grimace de douleur. Ma chair brûlait de l'intérieur. J'avais chaud, mon corps luisait de sueur. Et surtout, j'étais énervé, et épuisé.

Je sortis de l'ombre des bois pour tomber sur eu...ah oui Contraste. Elle était en compagnie d'un étalon qu'elle semblait aimer beaucoup. L'amour ? Quel sentiment étrange. Quoiqu'il en soit, ils étaient ici chez moi.

-Puis-je savoir ce que vous faites ici ?

J'étais bien j'avais retrouvé ma chérie. Je bénissait le jour où je l'avais rencontrée. Je mis mon bout du nez sur sa tête.
On était tranquille ensemble. Mais ce fut de courte durée. Un cerf vint sur cette plaine blanche.
C'est vrai que l'on était en infraction, nous étions sur les terres des cerfs. Il était seul. Ils nous demanda ce que l'on venait faire ici, je lui répondis:
- J'avais besoin de trouver un endroit calme sur ces terres où toute ma mélancolie et autre sentiment ténébreux puissent sortir sans causer de mal à personne. Je m'appelle Luxury, guérisseur du clan de la Lumière. Voici Contraste, chamane du clan de la Lumière. Désolé d'avoir emprunter ce petit bout de ton territoire. Mais nous ne sommes pas venus avec de mauvaises intentions.

J'observais l'étalon se nommant Luxury, surement d'un œil mauvais. Mais la douleur troublait ma vision, et le décor tournait autour de moi. J'acquiesça à ses paroles. Il me semblait sincère, et de toute façon je voulais partir rapidement.
Les voir ensemble me rendait malade au plus haut point, j'avais envi de les tuer, de les voir souffrir de ce bonheur. Mais en même temps je crois que je les...eu je les...Comment ça s'appelait déjà ? Ah oui! Je crois que je les enviais.
Je passa devant eux pour continuer ma route.